Trop souvent réduit à un taux de sortie positive vers la formation qualifiante ou l’emploi, l’impact de nos formations est mésestimé dans bien des cénacles. Il appartient au secteur de valoriser ce que les personnes retirent de leur passage en CISP, en quoi et dans quelle mesure leur vie s’en trouve modifiée. Diverses initiatives récentes documentent ces effets d’ordre individuel et social. Des tendances et des témoignages à diffuser sans modération.

 

Encore justifier à quoi sert un CISP ?

  • « Les personnes que vous formez là où tu travailles, quelle proportion vous en remettez à l’emploi ? Parce que ce que tu me décrivais l’autre fois, ça m’avait tout l’air d’être de l’occupationnel… Alors que du boulot, y en a pour ceux qui veulent. »
  • « Ouille, comment te dire ? C’est bien plus vaste que ça ! Il faut tenir compte des situations vécues. Je peux essayer de t’expliquer sur quels genres de chemins on accompagne les stagiaires… »

Un goût de déjà vu ? Vous pensez à l’attitude de votre beau-frère ou de votre voisine ? L’insertion dans l’emploi comme l’alpha et l’oméga des effets de votre travail : un credo entendu chez des proches, de la bouche de certains politiques… Et pourtant ! En tant que professionnels du secteur, on sait combien le développement personnel et social est primordial. Les effets de nos formations sont multidimensionnels. Nos expériences quotidiennes en attestent et de nombreuses études l’ont démontré[1].

Alors pourquoi ces apports demeurent-ils méconnus ou mésestimés en dehors de nos centres ? Même en laissant de côté les postures idéologiques, beaucoup de monde ne cerne pas les situations de vie de nos publics, ni le long parcours qu’ils ont à accomplir vers l’émancipation. Les avancées réalisées avec notre accompagnement sont qualitatives. On ne peut les résumer à un taux de sortie positive vers la formation qualifiante ou l’emploi. Argumenter pour faire valoir l’utilité du secteur n’est pas d’office évident. Même nos rapports d’activités peinent à exposer toute la richesse des résultats qu’on obtient.

Depuis quelques années, divers projets documentent cet impact social sous des formes communicables à l’extérieur (décideurs, partenaires potentiels…)[2]. Cet article fait écho à quelques témoignages et résultats tirés d’analyses ou d’autoévaluations menées par des CISP[3]. C’est avant tout la voix des stagiaires qui s’y fait entendre. Des expériences bien incarnées qui ne peuvent que susciter l’empathie.

 

Petit rappel du contexte

Depuis deux décennies, les politiques d’activation confrontent une large part de nos publics à des exigences hors de portée, à des procédures vides de sens. Vu la raréfaction des emplois peu qualifiés, s’ensuivent des phénomènes d’exclusion, de non recours aux droits, de marginalisation. Quelle emprise conserve-t-on sur sa vie quand on compte chaque euro, qu’on craint de perdre ses allocations, qu’on vit dans un logement insalubre, qu’on est surendetté et en mauvaise santé ? Nous constatons tous que la situation des stagiaires se précarise ces dernières années[4]. Leur cadre de vie se dégrade. La violence socioéconomique s’intensifie. Selon les mots d’un formateur, beaucoup sont « couverts de cicatrices » suite à des blessures affectives ou infligées par des institutions. Alors les stratégies d’autodéfense sont légion. Toute confiance en soi et envers les autres peut avoir disparu. Et le covid n’a rien arrangé. Cette évolution rend plus compliqués encore le recrutement et l’accroche des stagiaires. Mais, au fond, elle renforce le besoin en dispositifs d’ISP.

Dans ce sombre contexte, quelles ressources nos organismes mobilisent-ils pour accompagner les personnes vers un mieux ? En très bref, on pourrait brosser ainsi les missions et les pédagogies des CISP : approche holistique de l’individu, non jugement, posture égalitaire, personnalisation du parcours, liberté de choix, rôle essentiel du groupe, pédagogie du projet ou immersion en situation de travail… Voilà en gros nos moyens. Quels effets produisent-ils sur les personnes ?

 

Amélioration du bien-être psychosocial

Hormis l’acquisition de compétences de base ou de savoir-faire professionnels, le passage en CISP entraine des transformations très significatives aux plans personnel et social. L’enquête Bien-être et Insertion menée par CAIPS de 2015 à 2019[5] fait état d’un impact positif à divers égards.

Le premier concerne les difficultés de vie que les stagiaires rencontrent. Souvent cumulées, voire transgénérationnelles, elles enferment beaucoup d’entre eux dans un cercle vicieux que l’accompagnement en CISP va contribuer à enrayer. Par exemple, les préoccupations de Cécile[6] l’empêchaient a priori d’être disponible pour des apprentissages :

« L’argent c’est un problème. D’autant que mon petit de 8 ans, il va être testé parce qu’il est hyperactif. Je ne suis même pas remboursée par la mutuelle pour l’ergothérapeute. Dans son cas, c’est surtout la psychomotricité, parce qu’il est gaucher. Pour trois séances, je paie 78 euros par mois… Mais si le médecin, le spécialiste, me propose un médicament médicamenteux, ce sera non ! Je ne veux pas le voir comme un légume, on va dire. Parce qu’il ne sait pas tenir en place sur sa chaise. Il a toujours des punitions. Il y a des jours, il ne veut rien faire en classe : il chante, siffle. Alors il perturbe. Mais lui ne s’en rend pas compte. Avec le résultat du test, le professeur saura pourquoi. »

En début de formation, 62% des stagiaires DéFI se déclarent affectés par des problèmes personnels importants. Parmi eux, un sur cinq n’en a plus du tout et deux sur cinq en ont moins à la fin. Les améliorations concernent surtout les ennuis familiaux, judiciaires et de santé.

 

Pour Melissa, en parler a représenté un premier pas pour s’alléger l’esprit et tenter de dénouer des problématiques :

« Quand je suis arrivée en formation, j’avais pas mal de soucis. Soucis financiers, soucis familiaux, et j’essayais de ne rien laisser paraitre. Je portais un masque ! Mais au fil du temps mes formateurs ont vu que je n’étais pas tout à fait moi. Et pour pouvoir me lâcher, ils ont convoqué l’assistante sociale, pour que je puisse discuter avec elle et pour m’aider à me soulager… l’esprit surtout, et me donner beaucoup plus dans mon travail. (…) Maintenant tout se débloque… Et je me sens beaucoup plus légère. »

Sami explique qu’il a pu évoluer vers plus de sérénité, non pas en réglant tous ses problèmes, mais grâce à leur prise en considération :

« Ici c’est bien  parce que… Y a des formations, comme ça, qui veulent que les gens soient droits, droits. Et en fait ici, c’est super. Je ne suis pas tout seul à avoir mes problèmes, quoi. On peut venir au travail en ayant ses problèmes et essayer de gérer le travail avec les problèmes. Et c’est ça que je recherchais. Parce que moi mon problème, c’est de ne me concentrer que sur mes problèmes… On m’a remis en confiance. (…) C’est pas une formation où on dit : « va là, va là ! »  Non. Ils font plus le social et c’est très important. Y a pas : « tu travailles 8 heures puis tu rentres chez toi et je m’en fous ». Non, là ils demandent : « comment ça va la journée ? » Parce que c’est ça dont j’ai besoin… Parce que je ne me sens pas rassuré en vérité, c’est ça… ».

Tout professionnel du secteur le dira : un enjeu majeur est de restaurer la confiance en soi. Comme pour Cécile, ça implique parfois de (re)prendre les choses à la racine :

 « Pour moi, ce que la formation m’a surtout apporté, c’est la communication. Avant, je ne vous aurais même pas répondu, là. Je n’aurais pas pu dire un mot. Le son ne sortait pas de ma bouche quand il y avait des gens. Des inconnus, quoi. Progressivement, la formatrice m’a fait prendre confiance. Des techniques de respiration, des trucs à penser pour déstresser… Et les autres aussi m’ont mise à l’aise. Donc j’ai retrouvé ma voix. »

S’ensuit une amélioration sensible de l’état psychologique des personnes concernées. L’enquête Bien-être et Insertion met en évidence une évolution favorable des émotions.

A leur arrivée, l’estime de soi apparait faible ou très faible chez 28% des stagiaires. C’est 10% de moins au terme de la formation. Trois personnes sur cinq progressent à ce niveau. Cette reconstruction concerne le sentiment de compétence ou la conscience de ses propres atouts. Des conditions cruciales pour la mise en mouvement.

 

Amélioration de la projection de soi

Tiré de bilans de formation, ce nuage de mots laisse transparaitre la dynamique de relance induite par la réassurance. Au terme de leur cursus, nombre de stagiaires manifestent la volonté de se prendre en main, d’aller de l’avant, comme Sami et Egon :

« Je me sens très prêt pour les stages, là. Je me sens « go » quoi ! »

« Le fait que tu saches que quelqu’un est derrière toi, t’as envie d’avancer et d’avancer. Entre maintenant et le moment où j’ai commencé la formation, je suis devenu un autre homme ». 

L’enquête déjà évoquée a objectivé un impact des formations DéFI en termes d’emprise sur l’avenir. Dans le graphique ci-dessous, on épinglera une hausse de 14% du taux de stagiaires qui savent comment poursuivre leurs projets.

 

 

Amélioration de l’insertion sociale

Les avancées engrangées en CISP ne sont pas que d’ordre individuel. Les liens interpersonnels et la sociabilité en profitent également. L’enquête Bien-être et Insertion questionnait le nombre de contacts réguliers entretenus (hors cadre de la formation). La proportion de stagiaires déclarant un réseau restreint (< 6 personnes) diminue en cours de formation, passant de 28 à 24% ; tandis que celle des stagiaires ayant un réseau étendu (> 10 personnes) progresse quant à elle de 42 à 51%.

La même source indique aussi que fréquenter un CISP améliore quelque peu l’accès aux services sociaux, en termes de connaissance ou de recours. Ceci concerne les CPAS, les Maisons de Justice ou encore les centres de planning familial. L’accompagnement psychosocial facilite l’accès à certains droits et s’attaque au phénomène d’auto exclusion. Ce fut le cas pour Egon et Mélissa :

« J’ai fait face à des problèmes administratifs. L’assistante sociale du centre m’a aidé à les résoudre. Et aussi m’a aidé pour m’orienter pour ne plus avoir ces problèmes. »

 « Dans mon passé, je n’ai pas eu de très bons rapports avec les services sociaux… Donc pour moi c’était exclu de demander de l’aide au service social. De peur que mes enfants puissent être placés ou mis en famille d’accueil ou je ne sais quoi d’autre. (…) Mais l’accompagnatrice du centre a su me mettre en confiance, y aller très progressivement. Parce que… arriver et me demander si j’avais des problèmes… j’aurais dit non. »

 

Progrès vers l’autonomie et l’émancipation

La société, de plus en plus complexe, fait peser un tas de contraintes sur les personnes. Certaines se trouvent ainsi incapables d’accomplir seules des activités du quotidien comme se déplacer en transport en commun, passer son permis, suivre la scolarité des enfants ou remplir des formalités administratives. Le passage en CISP permet bien souvent de gagner en autonomie, de faire soi-même des choses autrefois hors de portée. C’est ce qui s’est passé pour Saadia :

« Face à face, c’est facile pour moi. Mais le téléphone ! Avant je demandais à quelqu’un de prendre mes rendez-vous : l’assistante sociale, ma copine…. Maintenant plus. Par exemple, j’ai fait le dossier pour le logement social. J’ai téléphoné à la commune, au CPAS… Des démarches pour mon fils aussi. Je me souviens qu’on me demandait : « Madame, donnez-moi le numéro national »…. Et oh, la première fois que j’ai pu le donner ! »

A ce propos, retrouvons Sami :

 « Au départ, je suis arrivé là, je ne connaissais personne. J’étais… très bas quoi. Et au fur et à mesure, j’ai appris à avoir plus d’autonomie. Parce que la cuisine, c’est de l’autonomie chez soi et au travail. Et c’est ce que je recherchais un peu vu que j’habite tout seul. Et un peu du… du social… Voilà, ça m’a beaucoup aidé dans mes papiers, dans l’hygiène de vie, dans la sécurité. Et ça, ça m’a beaucoup plu. »

L’enquête Bien-être et Insertion démontre une réduction de la fracture numérique au plan des capacités[7] :

Au-delà de l’autonomie, l’action de l’ISP vise aussi l’émancipation. L’équipe d’un CISP, s’interrogeant sur son impact social, la définissait récemment comme un « processus consistant à s’extraire de façon déterminée d’un système de dépendances(s) pour emprunter une nouvelle voie qu’on juge bonne pour soi-même ». Ce qui implique analyse critique de sa propre situation, intention et passage à l’action. De fait, on observe de telles trajectoires chez nos stagiaires. Clara en donne une bonne illustration :

« En fait, je suis tombée enceinte dans mon pays et suis mère célibataire. Je vivais dans ma famille et je travaillais dans une démarche solidaire avec des associations. Je suis une fille courageuse. J’ai élevé mon fils et il a eu son bac, comme ça. Après j’ai cherché un homme. J’ai trouvé mon mari et après six mois de mariage, je suis arrivée ici. Après j’ai demandé que mon fils vienne. Jusque maintenant, c’est mon mari le roi. Tant que je respecte euh… Parfois il est gentil, mais parfois non… J’ai regardé sur internet, j’ai cherché : je suis ici pour regroupement familial. Pendant cinq ans, je dépends de lui. S’il est séparé ou qu’il me quitte, foutue ma vie. J’ai étudié le français, maintenant je cherche du travail. Et ça va se passer. Je suis optimiste. Je vis dans une évolution. »

Clara évoque aussi la dimension collective de son pouvoir d’agir :

« Je suis quelqu’un de très sociable. Par exemple, il y a un monsieur ici qui est depuis 11 ans en Belgique. Il parle français, mais l’écrire : non. J’ai aidé beaucoup de mes amis. Je suis prof avec mes amis, en fait. Avec les élèves avec qui j’ai suivi les cours de français. Dans mon quartier, je ne fais pas encore ça. Parce que je ne suis pas encore indépendante, mais ça va changer. »

Ce témoignage montre que les transformations auxquelles nos formations contribuent ne concernent pas que l’individu. Elles sont propices au développement des relations et à l’implication dans des activités à portée sociale (engagement dans la vie du quartier, volontariat dans un club, citoyenneté active…). On parle alors d’impact social indirect sur la collectivité : à travers l’interaction des anciens stagiaires avec leur environnement, les CISP se veulent acteur de changement social. C’est un point important aux yeux de nombreux professionnels qui évaluent les effets de leur travail[8], car ils ne veulent pas tant adapter les personnes à la société que la société aux personnes !

 

Obstacles à lever pour des effets durables

Trop souvent, celui ou celle qui a pris son élan en CISP n’en a pas encore fini avec les bâtons dans les roues. Certes, « il n’y a pas de parcours linéaire d’insertion : la réalité est faite d’avancées, de reculs et de rechutes ».[9] Mais on peut déplorer une série de freins institutionnels ou sociopolitiques qui contrecarrent l’impact de nos formations. L’histoire de Cécile est éloquente sur ce plan :

« Quand je vais au CPAS toutes les semaines, parce qu’on a des colis, je me sens mal, parce qu’il y a plus malheureux que moi. On me dit : « non, vous avez le droit, vous y allez ! ». Mais j’étais au chômage et je m’en sortais bien. Aujourd’hui je suis au CPAS. Je m’en sors très bien aussi, mais faut que j’aille aux colis. Je me sens mal. J’ai été vue par le médecin de l’ONEM, j’ai été reconnue handicapée à 33%, donc je ne pouvais plus chercher de l’emploi. Mais des formations oui. Donc si je recommençais chaque fois une formation, mon chômage se prolongeait. Mais après trois fois, le chômage n’a plus voulu me prendre.  Donc j’ai été coupée du monde le 30 juin, stop. Dans les bureaux du CPAS. Du jour au lendemain ça a été fini. Je me suis demandé : je vais faire comment avec mes enfants pour les nourrir ? Moi si j’ai rien, tant pis, mais mes enfants… Et puis, je vous ai dit, moi mon truc c’est de travailler dans le secteur animalier. Les formations dans le domaine animalier, y en a encore au Forem, mais je n’y ai plus accès. Donc on va attendre, on va voir… »

Après un parcours formatif, les personnes n’ont pas en main tous les leviers pour transformer l’essai. En 2015, la sociologue Périne Brotcorne invitait notre secteur à garder en tête qu’ « en parallèle, il convient d’agir sur l’environnement socioéconomique pour accroître, plus ou moins directement, les possibilités effectives d’insertion socioprofessionnelle des bénéficiaires. Pour ce faire, une démarche pertinente est d’agir avec les personnes sur les systèmes (et pas seulement sur les personnes) en favorisant des stratégies inclusives et coopératives. L’enjeu est de construire des partenariats durables et effectifs, basés sur la confiance, avec les différents acteurs locaux du monde de l’insertion: les professionnels de l’orientation et de l’action sociale, les acteurs du monde de l’entreprise ainsi que les autres acteurs de formation. (…) Les opérateurs de formation et leur secteur institutionnel qui les représente sont encouragés à élaborer des stratégies d’action collective visant à étendre leur pouvoir de négociation institutionnelle et peser ainsi davantage sur le processus de décision publique. »[10] Un moyen pour le faire est de diffuser nos connaissances sur les trajectoires des personnes que nous accompagnons.

 

Muriel WILIQUET

 

[1] Notamment : C. LEFÈVRE, Qualité de vie multidimensionnelle et formation par le travail. Une étude longitudinale en Hainaut, dans Les Cahiers du CERISIS, 2001/16 ; P. BROTCORNE, Renforcement des capacités dans la formation et l’insertion socioprofessionnelle des adultes en risque de précarité: une approche par les capabilités, Grundtvig Projets multilatéraux, FTU, septembre 2015 ; P. VEGA et D. FAULX, Étude qualitative auprès d’adultes ayant un faible niveau de qualifications, en attente ou en reprise de formation, Erasmus+ EPALE, IBEFE, Unité AFA de l’ULiège, 2019.

[2] Enquête longitudinale Bien-être et Insertion en CISP menée par CAIPS en collaboration avec le CIRIEC et l’Observatoire de l’Economie sociale de ConcertES, 2015-2019 ; Projet Interreg VISES – Valorisons ensemble l’Impact Social de l’Entrepreneuriat Social, 2016-2019 ; Bourses du SPW visant à Evaluer et valoriser l’impact social des entreprises d’économie sociale, 2020-2022.

[3] Une base de connaissance qui gagne à être partagée par les CISP, sur laquelle appuyer tant leur travail d’auto-évaluation critique que la mise en valeur du sens profond de leur action.

[4] Un constat de terrain confirmé par l’Analyse des données précarité – Stagiaires 2020, Interfédé, 2021 – https://www.interfede.be/wp-content/uploads/2022/01/Analyse-donnees-precarite-stagiaires-2020.pdf

[5] Bien-être et Insertion en CISP. Première évaluation de l’impact d’un passage en CISP sur le bien-être et l’insertion sociale des stagiaires, CAIPS, CIRIEC, ConcertES, juillet 2020 – https://www.caips.be/bien-etre-et-insertion/

[6] Les extraits d’interviews sont présentés sous des prénoms d’emprunt.

[8] Autoévaluer son impact social, quels enjeux pour notre secteur ? Retour des premières rencontres transversales, dans CAIPS INFONET n°338, décembre 2021.

[9] Bien-être et Insertion en CISP. Première évaluation de l’impact d’un passage en CISP sur le bien-être et l’insertion sociale des stagiaires, CAIPS, CIRIEC, ConcertES, juillet 2020, p. 4.

[10] P. BROTCORNE, op. cit., pp. 98-99.